Comment les évolutions climatiques influencent-elles nos décisions en matière d'immobilier ?

Posté par : PixelNomad - le 24 Mai 2025

  • Hello les gens, Je me demandais comment vous percevez l'impact du dérèglement climatique sur vos choix immobiliers ? 🤔 Est-ce que ça vous fait regarder les choses différemment, genre l'emplacement, le type de construction, l'assurance... ? J'essaie de voir si je suis le seul à me poser ces questions avant d'investir. J'ai l'impression que c'est un facteur de plus en plus important, non ? 🏡 J'aimerais bien avoir vos avis et vos expériences là-dessus ! 🌍

  • Commentaires (13)

  • C'est clair que l'exposition aux risques devient un critère. Inondations, sécheresse, canicule... Faut tout prendre en compte, et pas que pour l'assurance.

  • Tout à fait d'accord. On ne peut plus faire abstraction de ces risques. 😥 Faut vraiment anticiper au maximum. 🧐

  • Hello PixelNomad, Quand tu dis "avantd'investir", tu penses à quel type d'investissement exactement ? 🧐 C'est pour de la location, de la résidence principale, secondaire, ou autre chose ? Parce que selon le cas, les critères et les risques peuvent vachement varier, non ? 🤔

  • Salut Camille, En fait, je pensais surtout à de la résidence principale. J'ai envie d'acheter quelque chose où je puisse vivre sur le long terme, donc je me dis que l'impact du climat, je vais le sentir passer direct. Pour de la loc, c'est une autre paire de manches, même si ça reste pertinent évidemment.

  • Long terme... oui et non. 😅 On a du mal à se projeter sur plus de 10 ans avec les scénarios qu'on nous annonce. C'est pas tant l'achat en lui-même qui me stresse, mais plutôt la revente dans 10-15 ans. 🤔 Est-ce que ça vaudra encore quelque chose si la zone est devenue invivable ? C'est ça la vraie question, je trouve. 😬

  • La question de la revente est effectivement centrale. On a tendance à regarder l'impact immédiat, les quelques degrés de plus en été ou les risques d'inondation qui montent, mais l'anticipation de la valeur future est un angle mort pour beaucoup. Si on regarde les projections climatiques, certaines zones vont devenir beaucoup moins attractives, c'est inévitable. Les données indiquent une augmentation des événements climatiques extrêmes, ce qui va mécaniquement dévaluer les biens situés dans les zones les plus exposées. Mais la difficulté, c'est d'évaluer précisément cet impact. Par exemple, on sait que les régions côtières sont menacées par la montée des eaux. Selon certaines études, la valeur des propriétés situées à moins d'un kilomètre du littoral pourrait baisser de 10 à 20% d'ici 2050, et bien plus après. Mais est-ce que cette information est correctement intégrée dans les prix actuels ? J'en doute. Il y a un biais cognitif, une forme de déni, qui fait que les gens ont du mal à se projeter dans un futur potentiellement catastrophique. Et puis, il y a l'effet domino. Si une zone est classée à risque, les assurances vont augmenter, les banques vont être plus réticentes à accorder des prêts, et les acheteurs vont se faire plus rares. C'est un cercle vicieux qui peut entraîner une chute brutale des prix. Il faut aussi prendre en compte l'obsolescence des bâtiments. Un bien mal isolé, énergivore, sera beaucoup plus difficile à revendre dans 10 ou 15 ans, avec les nouvelles normes qui arrivent. Les investissements dans la rénovation énergétique deviennent donc primordiaux pour maintenir la valeur d'un bien sur le long terme. Donc, oui, la question de la revente est absolument légitime. Et elle mérite d'être posée avec beaucoup de sérieux, en s'appuyant sur les données scientifiques les plus récentes et en anticipant les évolutions réglementaires.

  • Bon, après avoir bien creusé la question et pris en compte vos remarques, j'ai finalement décidé de temporiser un peu. Plutôt que d'acheter direct, je vais me concentrer sur une location avec option d'achat dans une zone que j'estime moins à risque, et surtout, je vais vraiment éplucher les diagnostics énergétiques et les plans de prévention des risques. C'est un peu plus prudent, je pense. Merci pour vos conseils !

  • PixelNomad, ton approche est sage. La location avec option d'achat, c'est une bonne manière de tester le terrain, littéralement. Pour ceux qui veulent approfondir, je suis tombé sur ce webinaire qui parle justement des impacts du changement climatique sur la valeur et les coûts de l'immobilier. C'est un peu technique, mais ça donne des billes concrètes je trouve.

    https://www.youtube.com/watch?v=9oW-WtCjX4k[/video]

  • NaviGatorZ90, super intéressant ce webinaire, merci pour le partage ! Pour compléter l'approche prudente de PixelNomad, je conseillerais de regarder aussi les PLU (Plans Locaux d'Urbanisme) des communes visées. Ils contiennent souvent des informations précieuses sur les zones à risques, les contraintes de construction, et les projets d'adaptation au changement climatique prévus par la municipalité. C'est une source d'infos souvent négligée, mais qui peut éviter de mauvaises surprises.

  • Les PLU c'est bien, mais faut quand même savoir les décrypter, et c'est pas toujours évident pour le commun des mortels. Souvent très (trop) techniques et pas forcément à jour... Une bonne source d'info, oui, mais faut pas se contenter de ça.

  • Tout à fait d'accord avec PixelNomad, les PLU c'est une base, mais le diable se cache souvent dans les détails. Faut recouper avec d'autres sources, les études de sol, les retours d'expériences des habitants, etc. C'est un puzzle complexe à reconstituer.

  • Merci pour le lien et l'info sur les PLU, NaviGatorZ90 et SenteurStrategie ! C'est exactement le genre de ressources que je cherchais. Je vais regarder tout ça de près.

  • C'est certain, Horizon et PixelNomad, que les PLU ne sont pas la panacée, et qu'il faut croiser les infos. C'est un peu comme un bilan comptable : faut lire entre les lignes, et surtout, comprendre les hypothèses qui ont été prises pour arriver aux conclusions. Ce que je trouve intéressant avec cette discussion, c'est qu'on voit bien que le risque climatique devient un facteur économique à part entière. On parle beaucoup de la dépréciation des actifs dans les zones à risques, mais il y a aussi tout le volet de la valorisation des biens "résilients". Par exemple, selon une étude récente, les bâtiments certifiés HQE (Haute Qualité Environnementale) ou BBC (Bâtiment Basse Consommation) se vendent en moyenne 10 à 15% plus cher que les constructions standards dans certaines agglomérations. Et cette prime à la performance énergétique risque de s'accentuer avec le temps, avec les nouvelles réglementations et la prise de conscience des acheteurs. D'ailleurs, on observe déjà une augmentation de 20% des demandes de diagnostics de performance énergétique (DPE) avant la mise en vente d'un bien, ce qui montre que les gens sont de plus en plus attentifs à cet aspect. Et puis, il y a aussi l'impact sur les métiers de l'immobilier. On voit émerger de nouvelles compétences liées à l'adaptation au changement climatique : conseillers en rénovation énergétique, experts en risques naturels, spécialistes de l'architecture bioclimatique... C'est un secteur en pleine mutation, avec de nouvelles opportunités à la clé. Les entreprises qui sauront anticiper ces évolutions et former leurs équipes seront celles qui tireront leur épingle du jeu. C'est pas de la broderie, ça demande une vraie réflexion stratégique et des investissements ciblés en formation et en recrutement.